La Línea

La Línea

Ce lundi 9 Juin, après passé 4 jours à attendre que le vent vire à l’est pour qu’on puisse passer Gib(raltar), nous décidons de partir, malgré le vent d’ouest. 3 heures à tirer des bords dans la baie d’Algésiras avec 2 ris dans la grand-voile nous convainquent qu’il est plus sage de faire demi tour en attendant une météo plus favorable.

Retour au port.

Nous en profitons pour visiter la vieille ville de Gibraltar. Les anglais ont le don pour, où qu’ils soient dans le monde,pour importer une partie de leur perfide Albion, pour s’imaginer chez eux !

Le lendemain, branlebas, au programme : le rocher et ses singes..

Le téléphérique nous emmène Sur la plateforme d’arrivée, le comité d’accueil est là.

Les singes ne sont pas farouches, mais plutôt curieux. Ils se laissent approcher et les gens se font photographier à côté.

Des affichent préviennent les visiteurs qu’il est interdit de nourrir les animaux sous peine d’amende élevée, et qu’il ne faut laisser aucun sac à la portée des singes sous risque de s’en voir dépouillé. Un touriste anglais négligeant , se voit dérober son sac ; il essaie de palabrer avec l’animal qui opère une fouille méthodique, digne d’un douanier ! Ses recherches sont récompensées par la découverte d’un paquet de noix de cajou qui le régalent.

Un petit, par l’odeur alléché, timidement se rapproche et lui tient ce langage : « Oh que vous êtes beau, et sans mentir, si votre haleine se rapporte à vos noix de cajou, vous êtes les phénix des hôtes de ce rocher ». Le singe, ne s’en laissant pas conter, claque le petit, lui remettant ainsi les idées en place.

La légende raconte que, tant qu’il y aura des singes sur le rocher, les anglais demeureront. En fait, il sont partout (les singes, pas les anglais). On ne peut pas faire un pas sans en voir ; on se trouve dans une espèce de zoo libre, où les animaux et les hommes errent en liberté. Il ne doit pas y avoir beaucoup d’endroits où ça se passe ainsi. Allongés sur la route un couple soigne son nouveau né.

Il doit avoir quelques jours.

La vue aussi vaut le déplacement. Gib, vu d’en haut, nous présente sa face cachée.

Le linge dehors, ça fait pas très british.

La rade d’Algesiras s’entend devant nous, l’horizon s’arrête sur les montagnes du Maroc.

Maintenant, il ne nous reste plus qu'à attendre les vents favorables pour passer le détroit et faire route vers Porto Santo.

Philippe

J’étais seule sur un petit promontoire quand un jeune singe m’a regarde dans les yeux et je savais qu’il allait venir vers moi. En effet, il escaladé le parapet, et il m’a pris la main droite pensant qu’il ya avait un mets caché ; il n’y avait rien ; ses doigts étaient fort rugueux, il ma fait un sourire et il est reparti.

Cathy