CHIMERE, POUR AITA PEA PEA

CHIMERE, POUR AITA PEA PEA
CHIMERE, POUR AITA PEA PEA

Chimère et Aïta Péa Péa se sont côtoyés pendant plus d’un mois –du 15 juin au 3 août- de Porto Santo à Madeira, de Madeira à Santa Maria et São Miguel(Açores). Plus de 600 miles qui n’ont jamais été programmés.
A un jour près, Chimère et Aïta Péa Péa se sont retrouvés dans les mêmes ports, chacun frétillant lorsque l’autre arrivait, en s’assurant de n’être jamais trop loin, ni jamais trop proches.
Même type de fonctionnement pour leurs équipages. Ils ne s’imposaient jamais, mais savaient profiter des rencontres fortuites, sur un rocher, près du marché, en Chine (pour les initiés), au Clube Naval , sur un ponton, ce qui engendrait toujours un temps de discussion. Ces moments ayant le temps, la montre n’existait plus et le temps s’écoulait sans compter.
Alors, tout se mélangeait : les récits de navigation, les émotions, les critiques d’art contemporain ou de livres récents, les bonnes recettes, les « bons tuyaux », et les échanges, un taquet contre de l’époxy (colle) pour améliorer les bateaux, les modes de vie, le bonheur, les grands crus, la musique folk, le déclin de la langue française, les coins enchanteurs de nos contrées lointaines.

Grâce à Lionel, un magnifique priôlo a élu domicile sur Aïta Péa Péa.


Il se plait beaucoup à bord.
Des moments... privilégiés.
Cathy