Santa Maria

Un concours de pêche a été organisé par le « Clube Naval » ; il est ouvert uniquement à des équipages féminins. Une douzaine de bateaux est engagée. Le matériel embarqué est impressionnant, le professionnalisme, latent et les équipages ont des uniformes au nom de leur bateau.
Un pneumatique embarque une bande de « piratesses » qui partent à l’abordage des concurrentes, avant qu’elles ne soient sorties du port, à 17h.

Le retour se fait à 23h. les concurrentes déposent leur pêche au pied du jury. La pesée a lieu dans une atmosphère détendue. Même les poubelles ont droit à leur balance ; mais on n’a pas compris dans quelle mesure cela comptait…





Pendant ce temps, un groupe s’est installé sur la terrasse du bar et chante des chants traditionnels.
Nous avons loué une voiture pour visiter l’île ; elle est petite, une journée suffit largement pour en faire le tour.
Le ciel ne nous est pas très favorable, ce ne sera pas extraordinaire pour les photos. Mais c’est si beau, que même sous un ciel gris, tout est magnifique.

Le sommet du pico Alto n’est qu’à un peu plus de580m, et le paysage très vallonné. De nombreux fossiles attirent les spécialistes du monde entier.

Les côtes de Santa Maria sont parmi les plus hautes des Açores.




Comme à Madère, des piscines naturelles sont aménagées sont permettre de goûter les joies de la baignade, sur une côte qui ne s’y prête pas.

La flore est luxuriante par endroits, désertique à d’autres.







Ici encore, les routes sont bordées d’hortensias et d’agapanthes.


Les fougères arborescentes sont légions.

Elles voisinent avec les cactées.

Les cryptomeria japonica, plantés en rangs serrés peuvent atteindre 60 m de haut !

Cette fleur jaune est une plante invasive, mais elle embaume le bateau.


La roche extraite de cette carrière a servi, pendant 3 siècles, à construire les maisons typiques : les marienses.



Ces marienses, enduites de chaux, avec leur drôle de cheminée sont parfaitement entretenues et rénovées par des açoréens très fiers de leur patrimoine.

C’est également cette pierre qui permet de construire, mais aussi de décorer les églises.






Une étendue désertique, rouge : un mystère géologique qu’aucun géologue n’a percé.

Les Açores sont essentiellement agricoles.


Et c’est là que le vacher nous a fait signe d’avancer ! Mais où ?






L’archipel des Açores a été jusqu’aux années 60, un haut lieu de la pêche à la baleine. Cachalots, rorquals et autres cétacés y passaient et constituaient des proies lucratives.

Sur l’île Santa Maria, 4 vigies étaient installées à des endroits stratégiques pour surveiller la mer. Nous avons visité celle de la pointe Castello, à droite du phare sur la photo.

Les guetteurs observaient à longueur de journée la mer, informaient le centre de commandement à l’aide de feux ou de drapeaux de leurs observations. Après 1945, les surplus alliés leur ont fourni des TSF leur permettant de fournir de façon plus rapide et plus fiable leurs observations.
Les cétacés traqués puis tués dans les environs de la vigie étaient remorqués sur le rivage pour y être dépecés, dans l’usine que l’on voit ici en ruine.


La journée se termine par l’impressionnante cascade de Maia. Il n’y a pas beaucoup d’eau, mais quand on voit la hauteur de la chute, on imagine en période de pluies.


Encore une journée pendant laquelle on s’est empli les yeux de merveilles.


La ville principale (Vila do Porto) est construite le long d’une crête pour résister aux invasions de corsaires . il résulte une très longue rue, bordée de boutiques dont certaines sont très surprenantes. La Chine (tenue par des chinois) : les locaux qui y vont disent aller en Chine (il y en a bien qui vont en Suède) ; on y trouve tout : des vêtements, des chaussures, de la droguerie, des produits de beauté, du matériel de cuisine, de l’outillage, et tout ça à un prix « made in china » (la qualité aussi).
Une autre propose des objets religieux, des souvenirs, des vêtements, des jouets, tout cela dans un désordre le plus complet.


Et voici une boutique de mode qui a du chien…

Nous continuons notre découverte, mais à pied . Les Açores. L’isolement, la variété des paysages et de nombreux sentiers bien balisés en font un paradis pour les marcheurs.
Nous nous lançons dans une promenade de 8,5km qui nous mènera du port à une belle plage, plus à l’est.

Une rencontre qui nous donne envie de revenir avec des « friandises ».

3 h de marche dans un décor magnifique, à voir la mer sans l’entendre, à entendre les animaux sans les voir…


Les maîtres-nageurs du poste de secours ne sont pas surchargés.

Comme sur les autres îles, des aires de piquenique sont aménagées. Ici, pas de barbecue, mais un point d’eau. Et tout ça, en parfait état, à croire qu’il n’y a que des gens civilisés ici.


Les eaux du port sont non seulement claires mais généreuses.


Comme dans les autres ports de voyageurs, il n’est pas question de partir sans laisser un témoignage de notre passage. Avec Lionel, nous nous attelons à la tâche.

Mais parmi ces peintres, il y a un artiste, un vrai, lequel ?


La vue sur (sous) mer depuis Chimère lors de sa traversée ; attention, il s’agit d’un hublot SUR le pont…



Philippe